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La ministre Élaine Zakaïb dépose le projet de loi créant la Banque de développement économique du Québec

QUÉBEC, le 24 avril 2013 - Le ministre des Finances et de l'Économie, M. Nicolas Marceau, et la ministre déléguée à la Politique industrielle et à la Banque de développement économique du Québec, Mme Élaine Zakaïb, présentent le projet de loi créant la Banque de développement économique du Québec (BDEQ), déposé aujourd'hui à l'Assemblée nationale. Cette société d'État regroupera les services d'Investissement Québec (IQ) et les activités de première ligne du ministère des Finances et de l'Économie. La nouvelle entité unifiée, qui aura une présence permanente dans toutes les régions, aura pour mission de soutenir le développement économique du Québec et de ses régions par la création, la croissance, la rétention et l'implantation d'entreprises sur tout le territoire québécois.

 

« Aujourd'hui, nous concrétisons notre engagement en déposant ce projet de loi pour la création d'une Banque de développement économique, un puissant levier pour le développement des régions », a déclaré la ministre Élaine Zakaïb. « Cette Banque de développement permettra en effet à chaque région du Québec de définir sa propre stratégie de développement, qui tiendra compte de ses enjeux et de ses atouts. De plus, les centres locaux de développement (CLD), qui seront les portes d'entrée privilégiées de la Banque de développement, agiront comme des antennes locales pour refléter la diversité du territoire. Elle facilitera aussi la vie de nos entrepreneurs en prenant en charge le fardeau administratif de recherche de financement afin de leur permettre de se concentrer sur ce qu'ils font de mieux : la gestion de leur entreprise. Je tiens d'ailleurs à préciser que la Banque de développement ne veut pas se substituer aux organismes actuels de financement. Nous voulons simplement bonifier l'offre actuelle, combler les lacunes et renforcer la collaboration entre les acteurs économiques déjà présents dans chaque territoire. Nous voulons surtout adopter une nouvelle approche plus proactive et qui considère l'entrepreneur comme un client. »

 

« La révision de nos outils de développement économique s'impose afin de mieux soutenir notre économie », a affirmé le ministre Nicolas Marceau. « Cette Banque de développement économique s'inscrit dans notre vision : une vision axée sur le développement durable, le soutien à l'entrepreneuriat et le développement par et pour les régions. La nouvelle société optimisera le rôle de l'État comme levier économique en comblant les lacunes actuelles sur le plan du financement, notamment pour le démarrage d'entreprises, en soutenant l'investissement privé et en favorisant la concertation régionale. »

Afin de pouvoir offrir toute sa gamme de services à ses différentes clientèles et de proposer des services adaptés à leur réalité, la BDEQ aura des intervenants permanents dans toutes les régions québécoises, permettant ainsi le développement d'une expertise locale. Tant les territoires dits éloignés que les grands centres urbains bénéficieront ainsi d'une approche ciblée qui tient compte de leurs enjeux et de leurs atouts spécifiques.

 

Une structure intégrée et régionalisée

Afin d'offrir des services améliorés et mieux adaptés aux clientèles, la Banque de développement sera composée de trois filiales : Développement économique Québec (DEQ), Ressources Québec (RQ) et Capital Émergence Québec (CEQ).

 

Les directions régionales, le Fonds de développement régionalisé et une nouvelle vice-présidence Économie sociale relèveront de DEQ; Capital Émergence Québec (CEQ) se spécialisera en démarrage et en redémarrage d'entreprises; Ressources Québec (RQ), qui existe déjà au sein d'IQ, poursuivra ses activités.

 

Les directions régionales collaboreront étroitement avec les CLD, qui constitueront la principale porte d'entrée pour les entrepreneurs; elles établiront avec les CLD une stratégie de développement économique qui reflétera la réalité diversifiée de chaque région; elles achemineront, au besoin, les demandes aux services d'accompagnement offerts par la BDEQ et à ceux offerts par ses deux filiales. Elles favoriseront également l'accès aux mesures et programmes d'autres organisations ou ministères concernés par la création et la croissance des entreprises, comme l'innovation, la formation de la main-d'œuvre ou le respect des normes environnementales.

 

Cette approche régionale inclura une stratégie spécifique pour les grandes régions de Montréal et de Québec. Pour Montréal, la BDEQ s'arrimera aux grappes industrielles en place, qui fonctionnent dans une perspective métropolitaine. Pour la région de la Capitale-Nationale, la BDEQ misera sur la concertation déjà bien établie qui a entraîné un essor remarquable.

 

Un levier de croissance pour toutes les clientèles

La Banque de développement sera par ailleurs le bras financier de la Politique industrielle, présentement en cours d'élaboration. Elle s'adressera à toutes les clientèles : les petites et moyennes entreprises (PME) comme les grandes entreprises, les investisseurs étrangers ainsi que les entreprises privées, les coopératives et les entreprises d'économie sociale. « L'économie sociale, son nom le dit, a d'abord un rendement social avant d'avoir un rendement économique », a expliqué Élaine Zakaïb. « Mais son ancrage dans sa communauté et sa dimension collective lui confèrent un rôle essentiel et des chances élevées de réussite à long terme. C'est à l'État de soutenir ce type de développement qui exige du capital patient. »

 

La BDEQ soutiendra tous les types de projets, tant ceux issus du secteur manufacturier plus traditionnel - surtout s'ils visent l'accroissement de la compétitivité - que ceux de la nouvelle économie, tout en priorisant les projets innovants et porteurs qui s'inscrivent dans les créneaux d'excellence ACCORD ou les grappes industrielles ou qui ciblent les énergies renouvelables et les technologies vertes. Elle interviendra également à tous les stades de croissance d'une entreprise, de la naissance à la maturité, en passant par l'innovation et la commercialisation.

 

« Avec la Banque de développement économique, pour offrir financement et accompagnement, et la Politique industrielle, pour établir nos orientations et notre stratégie dans ce secteur crucial, nous aurons tous les outils pour permettre à nos entrepreneurs de créer de la richesse au bénéfice de tous les Québécois », a conclu Nicolas Marceau.

 

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Source(s) :

Danielle Rioux
Attachée de presse
Cabinet de la ministre déléguée à la Politique industrielle et à la Banque de développement économique du Québec
418 691-5650

 

Mélanie Malenfant
Directrice adjointe et attachée de presse
Cabinet du ministre des Finances et de l'Économie
418 643-5270 / 514 873-5363

 

Renseignement(s) :

Jean-Pierre D'Auteuil
Responsable des relations avec les médias - Mission Économie
Service des affaires publiques
Ministère des Finances et de l'Économie
418 691-5698, poste 4868

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