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Prix PDG de l'année Investissement Québec 2017

Louis Roy élu PDG de l’année Investissement Québec

 

Les chefs d’entreprise qui participaient au forum Vision PDG 2017, à
Mont-Tremblant, ont décerné, par vote secret, le Prix PDG de l’année à Louis Roy, président du groupe Optel. André Petitclerc, vice-président au réseau régional par intérim, a eu l’honneur de lui remettre ce prix prestigieux, au nom d’Investissement Québec.

 

Louis Roy (au centre), en compagnie de la présidente-directrice générale de l'AQT, Nicole Martel, des deux finalistes et d’André Petitclerc (à droite) vice-président au réseau régional par intérim, Investissement Québec.

 

« Toutes mes félicitations à Louis Roy pour sa vision et les valeurs qu’il a su instaurer dans son entreprise. La force d’innover, c’est ce qui caractérise les bâtisseurs des PME du secteur des TIC, qui doivent se démarquer face à la concurrence pour prospérer », a indiqué Pierre Gabriel Côté, président-directeur général d’Investissement Québec.

 

Les deux autres finalistes en lice, Jean Champagne, président et chef de la direction d'XMedius, et Steeve Duchesne, président d’Askida, ont également été chaudement félicités pour leurs grandes réalisations en 2016.

Le lauréat

Louis Roy est président du groupe Optel, société mère d’Optel Vision, qu’il a fondée en 1989 et qui est devenue la plus grande entreprise de systèmes d’inspection et de traçabilité du domaine pharmaceutique.

 

Le groupe Optel agit dans le plus grand respect des générations futures, de ses employés, de ses clients, de l’environnement et des communautés où il est présent. Ces valeurs humaines fortes sont à la base du succès de Louis Roy et de son entreprise. Depuis septembre 2015, en plus de veiller aux affaires du groupe Optel, Louis Roy consacre une partie de son temps à la promotion de ces valeurs. Pour y arriver, il a fondé BEHAVIORi, un organisme sans but lucratif qui mise sur l’engagement des entreprises et des citoyens, afin de favoriser l’accès à de meilleures conditions de vie pour tous les enfants.

Fondée en 1989, Optel Vision intègre des systèmes automatisés d’inspection et de sérialisation aux lignes de production pharmaceutiques, assurant la sécurité des produits de ses clients. Chef de file mondial des systèmes de traçabilité pour l’industrie pharmaceutique, Optel Vision Ouvre une nouvelle fenêtrecompte huit des dix plus importants fabricants de médicaments génériques au monde parmi ses clients.

 

L’entreprise possède des installations au Québec, en Irlande, en Allemagne, au Brésil et en Inde. Société mère d’Optel Vision, le Groupe Optel Ouvre une nouvelle fenêtreest un regroupement d’unités d’affaires utilisant des technologies communes, principalement en optique, en électronique, en informatique et en robotique. Chacune de ces unités conçoit des solutions et des services tels que l’inspection, la sérialisation, la traçabilité et l’ingénierie de produits pour diverses industries.

Optel a su prévoir que la prolifération des médicaments contrefaits allait provoquer un problème grave auquel l’industrie pharmaceutique devrait faire face. L’entreprise a donc conçu des solutions technologiques de traçabilité et d’inspection à la fine pointe. Et, lorsque la réglementation obligeant les pharmaceutiques à assurer la traçabilité de leurs produits est entrée en vigueur, Optel était prête.

 

Ses technologies étant très recherchées, l’entreprise a connu une croissance exceptionnelle au cours des dernières années, le plus grand défi étant de suffire à la demande en maintenant un haut niveau de qualité. Optel a donc recruté près de 500 personnes depuis 2014 et conçu un système de gestion de la qualité qui favorise l’amélioration continue.

Pour soutenir sa croissance et offrir un service de proximité à ses clients, Optel a ouvert un site en Irlande, un centre de démonstration en Allemagne et des installations au Brésil et en Inde, marché réputé difficile pour les étrangers. L’audace de Louis Roy a toutefois porté ses fruits, puisqu’Optel est maintenant le numéro de la traçabilité et de la stérilisation en Inde.

 

En créant le groupe Optel l’an dernier, Louis Roy désirait s’attaquer à de nouveaux marchés. Il a donc conçu un modèle d’affaires novateur, formé d’unités dirigées par des intrapreneurs, dont Optel Medevon. Celle-ci propose des solutions de fabrication personnalisée dédiées à l’inspection, à la vérification et au suivi des dispositifs médicaux et de leur emballage.

 

Les finalistes

Jean Champagne a amorcé sa carrière comme développeur de logiciels, puis comme directeur des systèmes d’information. Il occupera ensuite des postes de direction au sein d’équipes de ventes et de développement des affaires d’entreprises en haute technologie, telles que Xerox, Bell Canada, Nortel et Avestor. En 2007, il est nommé directeur général de la filiale canadienne du groupe français Sagemcom, qui deviendra XMedius en 2015.

 

Sous sa direction, XMedius a connu une croissance exceptionnelle et l’entreprise est aujourd’hui un chef de file mondial dans le domaine de l’échange sécurisé de fichiers pour les entreprises.

Fondée en 1993, XMedius offre des solutions logicielles de télécopie en ligne, sur sites et dans le nuage, qui permettent aux entreprises d’échanger des données sensibles et confidentielles de manière sécuritaire. Établie à Montréal, elle exerce ses activités en Amérique du Nord, en Amérique latine, en Europe et en Asie-Pacifique, en s’appuyant notamment sur un solide réseau de 850 distributeurs et revendeurs. XMedius Ouvre une nouvelle fenêtreemploie près d’une centaine de personnes, dont 65 à Montréal, 15 aux États-Unis et 18 en Europe.

Dès son arrivée à XMedius, en 2007, Jean Champagne amorce une transformation majeure visant à mondialiser les activités de son unité qui, bien qu’elle soit la plus petite du groupe Sagemcom, recèle un fort potentiel et est la plus profitable.

 

Il décide de miser sur le fait que XMedius est pionnière de la télécopie sur IP pour concevoir des interfaces de programmation applicative (API), qui seront homologuées par les manufacturiers de téléphonie IP, les fournisseurs d’équipements de bureau et par Microsoft et son logiciel Outlook. Ces solutions, conçues à Montréal par son équipe, seront ensuite protégées par un brevet mondial.

 

Jean Champagne revoit également la stratégie commerciale de XMedius, notamment en effectuant un virage de la vente directe à la vente indirecte et en signant des ententes avec des revendeurs d’envergure nationale. Il réorganise aussi ses équipes, et l’entreprise se met rapidement à engranger des profits.

 

En mai 2013, l’actionnaire majoritaire de Sagemcom annonce qu’il désire se départir de la division dont fait partie le groupe dirigé par Jean Champagne, qui décide de la racheter. Son objectif : finaliser le virage stratégique amorcé et assurer la survie et la croissance à long terme de l’organisation.

 

Il veut notamment concevoir une plateforme infonuagique destinée à remplacer la télécopie traditionnelle, vouée à disparaître. Cette plateforme servira de tremplin au repositionnement stratégique de l’entreprise et à la conception de nouvelles solutions s’adressant aux secteurs d’activités qu’elle dessert. Jean Champagne réussit à convaincre Sagemcom d’investir dans le projet, en faisant valoir qu’il rendra la division plus attrayante aux yeux des acheteurs potentiels. Le service est lancé en 2013.

 

Pour Jean Champagne, la croissance passe aussi par un nouvel actionnaire. Ainsi, en décembre 2015, une entente est signée avec StoneCalibre, un investisseur américain. Puis, en septembre 2016, XMedius innove à nouveau en lançant XMediusSENDSECURE, une solution infonuagique collaborative éphémère hautement sécurisée d’échanges de fichiers avec preuve d’audit.

 

Ainsi, au fil des ans, les profonds changements que Jean Champagne a apportés chez XMedius ont fait de cette PME en démarrage une entreprise à vocation mondiale et un chef de file de son domaine.

 

Photo de Steeve Duchesne, PDG Askika et texte indiquant « La force de l'innovation »

Steeve Duchesne possède plus de 30 ans d’expérience dans le domaine des technologies de l’information. Avant de fonder Askida, en 1998, il a occupé le poste d’architecte d’intégration à la Banque Laurentienne du Canada pendant six ans. À ce titre, il a vu à la conception et à la mise en place de logiciels d’applications bancaires vitales et participé à des projets d’intégration de systèmes liés à des acquisitions d’entreprises.

 

Auparavant, Steeve Duchesne a été directeur adjoint du service informatique de La Financière Coopérants prêts-épargne et des Caisses d’entraide économique. Il y était responsable de la stratégie d’évolution des systèmes, de l’équipe de développement et de la mise en œuvre des nouveaux produits bancaires.

 

En 2015, il a entrepris une vaste démarche visant à recentrer Askida sur sa mission et à assurer la qualité des processus internes et des produits et services offerts à la clientèle. Depuis, le chiffre d’affaires de la firme a doublé et il continue de croître. 

Askida est un chef de file en matière de conception, d’assurance qualité et de modernisation de solutions logicielles. La firme collabore avec un grand nombre d’entreprises innovantes qui cherchent à optimiser leurs systèmes et à améliorer leur performance.

 

Établie à Montréal, Askida Ouvre une nouvelle fenêtreoffre une solution d’assurance qualité unique sur le marché qui permet de planifier des tests automatisés et d’en analyser les résultats tout au long du cycle de vie des applications des clients. Utilisée pour tester les fonctionnalités sur tous les types de plateformes et dans n’importe quel langage technologique, cette solution logicielle permet aux clients de maximiser la valeur de leurs investissements et de réaliser des gains considérables.

 

L’entreprise a mis en œuvre une démarche globale de positionnement qui a contribué à accélérer sa croissance. L’équipe est aujourd’hui constituée de plus de 110 employés qui se consacrent à la conception et au développement d’applications sur mesure et à l’assurance qualité logicielle. Détentrice de la certification ISO 9001-2015, Askida a récemment ouvert un bureau à Toronto, où travaillent 10 employés.

Porté par des valeurs d’excellence et d’amélioration continue, Steeve Duchesne a entrepris, en 2015, une démarche de repositionnement en profondeur en vue de recentrer l’entreprise sur ce qui la distingue : la qualité, notamment la qualité logicielle.

 

Processus d’affaires, offre de services, modèle financier, stratégie de mise en marché, relations avec les clients, marque, environnement de travail : tous les aspects ont été passés au peigne fin et remis en question dans le but d’accroître la qualité globale.

 

Cette démarche pilotée par Steeve Duchesne a mené à des décisions d’affaires qui ont été essentielles à la croissance de l’entreprise, dont le repositionnement de l’offre autour du développement d’applications sur mesure et de la pratique d’assurance qualité logicielle. La firme, qui s’appelait alors Axon, a aussi décidé d’adopter le nom Askida et un positionnement, « développer la confiance », qui reflète sa promesse.

 

Cette démarche a aussi mené à la création et à la commercialisation du logiciel d’orchestration des essais Askida et à la mise en place d’une académie de certification sur l’automatisation des essais, deux éléments distinctifs sur le marché.

 

Askida a également ouvert un bureau à Toronto pour répondre aux besoins grandissants de ses clients et triplé la taille de l’équipe qui se consacre aux ventes et au marketing.

Ce virage n’a pas tardé à porter ses fruits, le chiffre d’affaires d’Askida ayant doublé depuis 2015 et l’effectif étant passé de 40 à 110 employés. Askida est aujourd’hui reconnue comme la première firme en matière d’assurance qualité logicielle au Québec.

 

Voir le communiqué de presse 

 

À propos du Prix PDG de l’année Investissement Québec

Organisé par l’Association québécoise des technologies, en collaboration avec Investissement Québec, ce concours souligne le travail d’un président d’entreprise du secteur des technologies qui se démarque par son leadership et contribue au rayonnement de l’industrie québécoise des technologies de l’information et des communications (TIC). Un jury indépendant, formé de présidents d’entreprises de TIC, de représentants d’Investissement Québec et de l’AQT, a sélectionné les trois finalistes de l’édition 2017.

 

À propos de l’Association québécoise des technologies (AQT)

L’AQT contribue, à l’échelle du Québec, au rayonnement des entreprises de l’industrie des technologies de l’information et des communications (TIC), en tant que représentante sectorielle. Elle appuie plus de 1500 dirigeants d’entreprises dans le développement de leurs compétences et dans la croissance de leur organisation et favorise l’évolution des pratiques commerciales en représentant l’ensemble de l’industrie auprès d’instances et organismes décisionnels. Organisme à but non lucratif et autofinancé, l’AQT constitue aujourd’hui le plus grand réseau d’affaires des TIC au Québec avec 500 entreprises membres. Pour en savoir plus : www.aqt.caOuvre une nouvelle fenêtre

 

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