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Avec son nouveau mandat, Investissement Québec est définitivement un partenaire incontournable de l'économie du Québec.

Comment cela se traduit-il pour les activités dont vous êtes responsables?

Avec Investissement Québec International, nous voulons avoir une véritable force de frappe sur les marchés étrangers. Nous avons des mandats clairs, soit doubler les investissements directs pour attirer de nouveaux talents afin de pallier la rareté de la main-d’œuvre et, enfin, aider les entreprises québécoises à exporter davantage afin que les exportations représentent 50% du PIB!

Parmi les grands enjeux des entreprises, lequel vous tient le plus à cœur?

C’est forcément l’internationalisation des entreprises. La raison est fort simple: parmi les 250 000 entreprises que compte le Québec, il n'y en a que 10 000 qui sont exportatrices. De plus, c'est à peine plus de 1 000 d’entre elles qui génèrent 80 % des exportations du Québec. Il y a grande place à l'amélioration. Et c’est avec ces championnes que nous voulons travailler pour atteindre nos objectifs ambitieux. Grâce à notre forte présence à l’étranger, nous voulons encourager les entreprises à accroître leurs ventes à l’international, non seulement aux États-Unis, destination finale de plus de 70 % de nos exportations, mais vers d’autres pays d’Asie, d’Europe et d'Afrique.

Qu’est-ce qui vous a vraiment attiré chez Investissement Québec?

J’étais auparavant à Montréal International où j’avais aussi le mandat d’accroître les investissements étrangers. J’ai donc naturellement été interpellé lorsqu’on m’a offert de contribuer de façon semblable, mais pour tout le Québec, en plus de participer à l’accroissement des exportations! Le défi, c’est que ce développement profite à l’ensemble des régions du Québec. Plus de 80 % des investissements étrangers vont dans les grands centres urbains. Si on veut en attirer à travers tout le territoire, il faut aussi aller porter le message des régions à l’international.

Qu’avez-vous appris au contact des entrepreneurs au cours de votre carrière?

Chez Cascades, j’ai eu le privilège de travailler pour une grande famille d’entrepreneurs: celle des frères Lemaire. Ce qu’ils m’ont appris de plus important, c’est le respect des employés.