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Le 18 mai 2022

Le Québec, véritable pôle en cybersécurité

Les enjeux liés à la cybersécurité s’intensifient et la protection numérique des organisations se révèle de plus en plus cruciale. Cette industrie, où le Québec a su se tailler une place de leader, conçoit et met en place des mesures de sécurité pour empêcher les personnes malveillantes de consulter, copier ou modifier de l’information voire les équipements informatiques eux-mêmes.

 

Autorisation d’ouverture de session et le concept de cyber sécurité des empreintes digitales. Bleu circuit intégré avec des serrures sur le fond. Contrôler l’accès et l’authentification en ligne.

 

La présence de plusieurs chefs de file en cybersécurité et de chercheurs de renommée mondiale, les coûts avantageux et le large soutien gouvernemental sont quelques-unes des multiples raisons qui font du Québec un endroit de premier choix où investir en cybersécurité.

 

Un écosystème complet qui repose sur des bases solides

 

Le Canada, 4e destination mondiale pour les projets d’investissements étrangers dans le secteur 1, est un endroit stratégique en cybersécurité. De nombreuses entreprises, telles GoSecure, HITACHI Systems Security et RHEA Group, ont d’ailleurs choisi de s’établir au Québec. Voici comment elles justifient leur choix :

 

Mathieu Grignon, ancien directeur général des opérations canadiennes de GoSecure, soutient : « Nous pouvons compter, à Montréal, sur l’une des plus grandes équipes de piratage éthique au Canada. Cette équipe travaille sans arrêt pour demeurer à la fine pointe de la technologie et aider les entreprises à contrer toutes les menaces informatiques. La région réunit les meilleures conditions pour nous permettre d’innover dans un domaine aussi changeant et aussi critique, en tirant parti d’un écosystème collaboratif et d’un bassin de talents hautement qualifiés. »

 

Fadi Albatal, ancien chef de la stratégie de Hitachi Systems Security, affirme : « Nous avons établi le siège social mondial de nos centres de R-D et d’opérations en cybersécurité à Montréal, car la ville nous offre une occasion unique de recruter et d’attirer facilement les meilleurs talents du monde entier. […] Montréal propose une diversité inégalée qui nous permet de développer localement des solutions de cybersécurité répondant aux enjeux mondiaux d’aujourd’hui et de demain. »

 

André Sincennes, président de RHEA Group, déclare quant à lui : « Pour nous, Gatineau est un choix stratégique par sa proximité du gouvernement canadien, de divers organismes, telle l'Université du Québec en Outaouais, d’incubateurs, de centres de recherche, bref, d’un écosystème propre à notre secteur. »

 

En conclusion, le bassin de talents, les conditions de l’écosystème et les centres de recherche innovants sont, selon ces entrepreneurs, des facteurs à ne pas négliger lorsqu’il s’agit d’établir une entreprise.

 

1 Entre 2015 et 2019.

 

De nombreuses réussites québécoises dans le secteur

 

De grands projets ont été réalisés au Québec en cybersécurité. Parmi eux, mentionnons la création de Qohash, une entreprise qui propose des solutions de cybersécurité, notamment aux institutions financières. L’entreprise, fondée à Québec, connaît une croissance importante et a levé, en 2021, 8 M$ de fonds de série A.

 

Cybersécurité et technologies de l’information vont de pair. Or, en technologies de l’information, la province peut compter sur un solide réseau constitué de plus de 230 000 professionnels, de 18 000 étudiants universitaires et d’environ 10 000 entreprises de TI. De nombreux projets de recherche et de développement combinant intelligence artificielle et cybersécurité ont été lancés. En voici quelques-uns :

 

  • Le Laboratoire d’IA pour la cybersécurité de l’Université de Montréal
  • Une subvention de 2,25 M$ de la Défense nationale à l’Université Concordia pour développer des technologies et des politiques liées à la cybersécurité et à l’IA nouvelle génération
  • La Chaire de recherche Desjardins Banque Nationale à Polytechnique pour étudier l’application de l’IA en cybersécurité

 

Tous ces succès ont été possibles grâce à plus de 30 chaires et laboratoires de recherche au Québec et à des chercheurs de renommée mondiale. En plus d’abriter la Chaire de recherche Desjardins Banque Nationale, Polytechnique est également le siège du Centre en cybersécurité maritime; un centre d’excellence pour améliorer la sécurité des infrastructures stratégiques maritimes. Mme Nora Boulahia Cuppens y formalise les politiques de sécurité, fait l’analyse des protocoles cryptographiques, la validation formelle des propriétés de sécurité, etc.

 

Pour sa part, l’Université Concordia abrite une chaire de recherche en sécurité cyberphysique. Partenaire d’Hydro-Québec et de Thales, M. Mourad Debbabi se spécialise en cyberenquêtes, en maliciels, en sécurité des réseaux et des logiciels et fait la mise au point de protocoles de sécurité afin de protéger les réseaux électriques intelligents.

 

Les centres de recherche contribuent à la richesse du Québec. Le Québec est d’ailleurs premier au Canada pour les investissements en recherche et développement 2, et trois de ses universités font partie du top 10 canadien des plus grandes universités de recherche 3. Avec des entreprises comme Google, Facebook et Microsoft qui y investissent dans la recherche et le développement, le Québec a tout pour accueillir les entreprises de cybersécurité qui s’y installent!

 

2 En % du PIB.
3 L’Université de Montréal, l’Université McGill et l’Université de Laval.

 

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