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Montréal, Canada, 15 novembre 2022 – Biothermica Technologies Inc.  annonce aujourd’hui la mise en service de sa première unité Vamox^® pleine grandeur mise au point pour la destruction du méthane contenu dans l’air de ventilation (VAM) d’une des plus importantes mines de charbon métallurgique aux États-Unis.

Approuvé par le Département américain du Travail, de la sécurité, de la santé et de l’administration des mines (MSHA), l’unité Vamox^® a été mise en service le 26 juillet 2022 à la suite de l’octroi d’un contrat clé en main de plusieurs millions de dollars, intervenu en avril 2021. Il s’agit d’une technologie d’oxydation thermique régénérative spécifiquement optimisée qui, une fois préchauffée, permet d’oxyder le méthane dilué dans l’air de ventilation sans utiliser de combustible fossile polluant. Elle permettra la réduction annuelle de quelque 300 000 Teq CO₂, ce qui revient à enlever de nos routes environ 65 000 voitures à essence. Les crédits de carbone générés par le projet seront enregistrés selon le protocole du méthane minier de la California Air Resources Board et vendus sur le marché américain.

« Nous sommes fiers de la mise en service de notre unité Vamox^® d’une capacité de traitement de 160 000 pi³/min. Elle fait suite à plus de quinze (15) ans de développement et de R&D ayant débuté en 2007 avec une première installation pilote de 25 000 pi³/min sur le site de la mine de charbon métallurgique JWR à Brookwood, Alabama. Les crédits de carbone produits par cette installation ont été les premiers crédits de ce type transigés sur le marché de carbone Québec-Californie en 2016. L’implication de notre équipe d’ingénierie et le soutien de plusieurs fournisseurs stratégiques ont été nécessaires pour réaliser avec succès le projet dans le respect du budget et de l’échéancier. L’unité Vamox^® offre une capacité de traitement qui excède toute autre technologie sur le marché, positionnant Biothermica en tant que leader pour la destruction du méthane dans les mines souterraines », a déclaré M. Dominique Kay, vice-président de la division Air et Technologies.

« Notre gouvernement a de grandes ambitions pour lutter contre les changements climatiques. Pour atteindre nos objectifs, nous avons besoin d’encore plus d’initiatives comme celle de Vamox^®, qui vise à détruire le méthane minier. Avec cette technologie, Biothermica renforce la position de leader du Québec dans le domaine des technologies propres », a souligné M. Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.

Bien établie dans le marché du carbone depuis plus de 20 ans, Biothermica est reconnue comme un leader technologique pour la mise au point et le déploiement de technologies reliées à la destruction du méthane des lieux d’enfouissement et des mines de charbon souterraines. D’ailleurs, elle figure parmi les finalistes du prix d’excellence mondiale ESG Impact of the Year au prestigieux gala du congrès mondial des mines qui se tiendra le 1er décembre prochain à Londres, grâce à la mise en service de son innovation technologique VAMOX^® de destruction de méthane minier. Puissant gaz à effet de serre 28 fois plus nocif que le CO₂, le méthane représente 20 % de la totalité des GES émis par la planète.

« Les équipes d’Investissement Québec International sont fières de soutenir et d’accompagner Biothermica depuis plusieurs années dans leurs démarches d’exportation et de développement à l’international. L’annonce d’aujourd’hui démontre l’expertise de Biothermica dans le développement de technologies propres et leur permettra d’exporter leur savoir-faire, en plus de contribuer aux efforts de réduction des GES. » souligne Hubert Bolduc, président d’Investissement Québec International.

Potentiel mondial de la technologie

Le méthane issu des mines de charbon souterraines représente plus de 10 % du méthane émis à l’atmosphère, soit 1,5 milliard TeqCO₂ par année selon de récentes mesures des émissions par satellite et représente près de 2,3 % des émissions mondiales de GES. Les principaux émetteurs sont la Chine, l’Inde, l’Australie, les États-Unis, la Russie, la Pologne et l’Afrique du Sud.

« La destruction du méthane par la technologie Vamox® couvre de facto un marché potentiel de vente important estimé à plus de 25 milliards $. D’autres projets sont en cours de discussion aux États-Unis et ailleurs dans le monde ainsi que sur d’autres mines que les mines de charbon. Notre entreprise fait partie de la solution contre le réchauffement de la planète et se positionne comme leader technologique mondial dans ce domaine d’avenir », a indiqué Dominique Kay.

À l’invitation du département américain de l’environnement (US EPA), l’entreprise a présenté à Washington le 28 septembre dernier la technologie Vamox^® à des représentants de plus de 80 pays dont le Canada ayant signé à la COP 26 l’engagement de réduire plus de 35 % des émissions de méthane de la planète d’ici 2030. Rappelons que les émissions de méthane provenant des secteurs gazier, pétrolier, minier et des déchets représentent plus de 20 % des émissions mondiales de GES et sont responsables pour 35 % du réchauffement climatique.

« La réduction rapide des GES nous concerne tous, compte tenu de l’urgence climatique actuelle. Il faut passer de la parole aux gestes. C’est par des actions de réduction immédiate et tangible des GES telles que la mise en opération de la technologie Vamox® que nous pourrons atteindre la cible de +1,5°C de l’Accord de Paris. Chez Biothermica, nous possédons les technologies, nous avons l’expertise, nous agissons », a déclaré Guy Drouin, président et chef de la direction.

À propos de Biothermica Technologies inc.

Fondée en 1987, Biothermica Technologies inc. (www.biothermica.com) est un chef de file dans le développement, le financement, la construction et l’exploitation de projets d’élimination et valorisation de méthane émis par les sites d’enfouissement et les mines souterraines. Développeur intégré, l’entreprise commercialise également les crédits de carbone et l’énergie générés par ses projets sur les marchés domestiques et internationaux. Elle en a réalisé en Amérique du Nord et en Amérique centrale et en développe en Afrique (Togo), dans les Caraïbes (Haïti), en Asie, en Australie et en Europe. L’entreprise fournit également des solutions clés en main pour le contrôle des émissions industrielles. Elle a notamment mis en place à Montréal dès 1996 la plus importante centrale au biogaz au Canada (25 MW – Gazmont) et enregistré en 2006 selon les dispositions du Protocole de Kyoto un projet de valorisation de biogaz au Salvador dont les crédits de carbone ont été vendus au Luxembourg. Ce projet a été retenu par US EPA, Global Methane Initiative (GMI) et International Solid Waste Association (ISWA) comme un des projets les mieux réussis au monde. C’est le premier projet carbone à être assuré par la Banque Mondiale.

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Équipe médias d’Investissement Québec
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