Bel Canada

15 juin 2018

Illustration représentant la future usine québécoise de Bel Canada

Bel Canada

Catherine Thomas, directrice générale de Bel Canada

12 700 employés dans le monde

Sorel-Tracy

« Les gens d’Investissement Québec ont été proactifs et nous ont offert un accompagnement qui est allé bien au-delà des seuls aspects financiers », affirme d’entrée de jeu Catherine Thomas, directrice générale de Bel Canada, lorsqu’elle parle de l’accompagnement offert par Investissement Québec dans le cadre du projet d’implantation de la première usine du groupe au Canada.

Desservir le Canada à partir du Québec

Les produits du Groupe Bel sont vendus au Canada depuis plus de 60 ans. En 2007, afin de croître dans un marché où les importations sont contingentées en raison de la gestion de l’offre laitière, l’entreprise adopte un modèle mixte de production locale et d’importation. « Nous nous sommes associés à des entreprises québécoises pour fabriquer deux de nos marques : La Vache qui rit® et Boursin® », précise Mme Thomas.

 

Le Mini Babybel — une de ses marques phares — était quant à lui toujours importé de France et des États-Unis. Pour stimuler la croissance de ce produit, l’entreprise démarre en 2017 un projet de construction d’usine. On y fabriquera le Mini Babybel pour l’ensemble du marché canadien. « Nous avons choisi le Québec notamment parce que c’est le berceau de notre implantation au Canada et que c’est son principal bassin laitier : on y trouve les meilleures ressources du secteur et une industrie dynamique et performante. Par ailleurs, le Québec est bien situé pour nous qui travaillons à la fois avec notre société mère française et ses bureaux de Chicago », explique Mme Thomas.

 

Un soutien déterminant

Bel Canada entretient des relations avec Investissement Québec depuis plusieurs années, mais ce n’est que lorsqu’elle a décidé d’aller de l’avant avec son projet d’usine qu’elle a mesuré la qualité de l’aide que cette société apporte aux entreprises. « Jean-François Brochu, responsable de notre dossier à Investissement Québec, a rapidement organisé une rencontre où la plupart des intervenants avec qui nous aurions à discuter étaient présents, se souvient Mme Thomas. Il nous a ouvert les portes, ce qui a accéléré les choses. »

 

L’entreprise a travaillé son plan d’affaires en partenariat avec Investissement Québec, qui lui a ensuite proposé une solution financière qui correspondait à ses besoins. Un peu plus tard, Investissement Québec a mis les dirigeants de Bel Canada en contact avec les intervenants qui les aideraient à répondre à leurs besoins de main-d’œuvre. « On nous a aussi fait connaître des organismes pouvant nous apporter un soutien additionnel pour ce projet d’implantation, poursuit Mme Thomas. Sans Investissement Québec, nous n’aurions pas connu l’éventail de programmes et services facilitant l’implantation de ce type de projet au Québec. »

Les gens d’Investissement Québec ont été proactifs et nous ont offert un accompagnement qui est allé bien au-delà des seuls aspects financiers .
Catherine Thomas, directrice générale de Bel Canada

Convaincre la société mère

L’aide d’Investissement Québec a été déterminante dans la décision de la société mère d’investir au Canada dans ce projet. Il y a notamment eu une rencontre clé, tenue en France, entre les dirigeants du Groupe Bel, des délégués du gouvernement québécois et des représentants d’Investissement Québec. « Cet échange a donné l’assurance à nos dirigeants qu’ils pouvaient compter sur un partenaire engagé, souligne Mme Thomas. C’était essentiel au succès d’un projet de cette envergure, d’autant plus que notre usine est destinée exclusivement au marché canadien. Pour notre société mère, savoir qu’Investissement Québec serait partenaire a définitivement joué un rôle positif dans sa décision. »

 

« Dans nos diverses expériences mondiales, nous n’avons jamais bénéficié d’un tel niveau d’accompagnement, d’écoute et de réactivité de la part d’une agence de développement économique. Les conseillers d’Investissement Québec étaient continuellement en mode solution et leur aide, extrêmement concrète et efficace. »

 

Le projet

L’usine québécoise de Bel Canada sera la seule usine canadienne détenue en propre par l’entreprise. Elle sera aussi l’une des six installations au monde à produire le Mini Babybel, dont la fabrication s’appuie sur une technologie spécifique au Groupe. « Notre objectif est de desservir le marché canadien par des produits Mini Babybel fabriqués au Québec, assure Mme Thomas. Avec cette usine, nous simplifions notre accès au marché canadien. »

L’usine sera construite à Sorel tout près des installations de la Laiterie Chalifoux, entreprise québécoise avec qui des synergies industrielles sont prévues. Les nouvelles installations répondront aux critères les plus stricts en matière d’environnement, de salubrité et de sécurité. L’usine devrait entrer en fonction au deuxième semestre de 2019.

À propos de Bel Canada 

Bel Canada inc., dont le siège social est situé à Montréal, est la filiale canadienne de la société française Groupe Bel. Cette dernière est chef de file de la commercialisation et de la fabrication de fromages en portion. Avec 12 700 employés et 32 sites de production dans le monde, le Groupe Bel est présent dans plus de 120 pays. Il est le troisième plus important fromager de marques au monde et a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires de 3,3 milliards €.

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